GABORIT, Mathieu : Les Chroniques des Féals (l’Intégrale de la trilogie)
Ouf, j’ai cru y rester, la dernière bataille a été rude et dantesque, je suis contente d’avoir refermé le livre pour le moment, et de regarder par ma fenêtre l’esprit encore ailleurs, un peu éberluée, encore étourdie, de retrouver mon M’onde à moi, en l’occurrence, le flot continu de voitures qui circulent sur le boulevard, la vue de l’eau verte du canal du Midi redonne à mon cœur un peu de calme. L’Onde était-elle à Toulouse, je ne saurais vous dire ?
Mais ce que je sais, c’est que Mathieu Gaborit m’a amenée tellement loin dans le M’onde des Féals que j’ai cru ne plus pouvoir revenir. Merci, Monsieur, d’avoir écrit un tel livre, si riche, si dense, si expressif, si coloré, si chaud, si froid, et je pourrais continuer longtemps… Je pensais à tort, aujourd’hui j’en ai la preuve, que ce genre de littérature appartenait plutôt aux anglo-saxons. (Une mention spéciale à StepH qui m’a permis de découvrir cet auteur) désormais je serai plus attentive à la « French Connection Fantasy ».
Voilà, je reste éblouie par cette histoire épique, par ces huit mondes si différents, par les descriptions si fournies, si pointilleuses, par l’évolution des différents personnages.
Oui, j’ai aimé à la folie et vous ?
Le thème toujours identique du « bien et du mal » a su être préservé, malgré ce sujet cent fois rebattu. Un jeune phénicier va vous conduire dans le labyrinthe du « Clair et de l’Obscur » suivez le sans hésitation aucune, vous ferez un voyage merveilleux et éprouvant… 598 pages plus loin revenez en discuter. A bientôt.
Et tel qu’un phénix, renaissant de ses cendres, je serai là à vous attendre… (Je sais, je sais, elle était trop facile celle-là, mais bon, j’assume).
ILLo