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E-maginaire
14 mai 2009

Vite vu, vite lu : Mai 2009

Après une première tentative peu concluante et à la demande de quelques uns de nos chroniqueurs, la rubrique vite vu, vite lu reprend du service. Après quelques discussions, les modalités de publication vont un peu changer afin de pouvoir coller au plus près de l’âme de ce blog : pouvoir discuter. Les avis seront publiés directement sur l’article. Ainsi chacun pourra réagir en commentaire. Je vous demande donc de m’envoyer vos avis comme pour une critique classique et je les publierai. En espérant que cette fois la sauce prendra ! N’hésitez pas, chacun peut venir donner un avis et des conseils de lectures ! À vos plumes !

Vite vu vite lu :

La légende du changelin de Dubois et Fourquemin.

legende_du_Changeling_tome_1_Le_mal_venuAngleterre, fin du XIXème siècle. Scrubby est un enfant spécial. Certains disent qu’il a été enlevé par des fées alors qu’il n’était qu’un nouveau né. Il voit le petit peuple et apprend de lui. Lorsque la crise force sa famille à rejoindre La Ville pour espérer survivre, il découvre que les êtres féeriques peuplent aussi les bas fonds et que le mal rôde…

On retrouve dans cette Bd originale le ton et l’univers de Pierre Dubois : une féerie étrange, dangereuse parfois, remplie de traditions. Nous sommes loin d’un récit fantasy classique et c’est ce qui est vraiment agréable. Le graphisme de Fourquemin sert bien l’ambiance et l’histoire pleine de réalisme social. Les deux premiers tomes sont de très bonnes facture, il faut simplement espérer que la suite apporte un peu plus d’élan à cette série qui s’installe assez doucement pour une série en 4 tomes. A découvrir.

StepH


Vampyrrhic de Simon Clarck

vampyrrhicLe docteur David Leppington revient dans la ville du même nom qu’il avait quitté 20 ans plus tôt. Il souhaite, entre autres, profiter de ses vacances pour rendre visite au seul membre de sa famille qui habite encore la ville…après tout ce temps. Il y rencontrera pourtant bien d’autres individus hauts en couleurs et autres créatures dont il était bien loin de soupçonner l’existence…

Vampyrrhic peut rebuter par son écriture légère et sa fâcheuse tendance à s’appuyer sur des ingrédients qui nous sont trop souvent servis à toutes les sauces (hémoglobine, scènes d’actions, sexe, etc.) et pourtant… Et pourtant j’ai été séduite par l’introduction successive de chaque personnage dont les destins seront amenés à se croiser, j’ai aimé que Clarck joue sur les stéréotypes pour nourrir les attentes du lecteur, j’ai énormément apprécié que l’auteur choisisse de ne pas se référer au mythe du vampire tel que nous le présentent Bram Stoker ou Anne Rice et qu’il ajoute sa touche très personnelle pour expliquer leur origine et leur présence. En résumé, une littérature « easy-reading » qui ne vous abrutira pas pour autant.

EVa

Abarat de Clive Barker

abaratCandy Quackenbush, jeune fille anonyme, ou presque, s'ennuie à Chickentown, ville moyenne et poussiéreuse des Etats-Unis où l'on élève des poulets et puis c'est tout. Un beau-père alcoolique, une mère dont les contours s'effacent, tous les ingrédients sont réunis pour faire de son quotidien une longue suite de non-événements mornes et sordides.

Un beau jour, sa fuite du lycée et la découverte, sur une plage, d'un phare abandonnée vont faire basculer sa vie, et la voici fuyant un étrange tueur à gages en compagnie du non moins intrigant John Canaille, l'homme qui porte sur lui-même ses six frères-têtes. Elle ne va pas tarder à découvrir le magique et fascinant archipel d'Abarat et ses vingt-cinq îles (une pour chaque... heure de la journée, vous savez bien compter...), lieu où elle ne semble pas si inconnue que cela, et dont elle conserve d'étranges semi-souvenirs...

Paysages surréalistes, personnages hauts en couleurs, le point fort d'Abarat réside dans ses splendides illustrations, réalisées par l'auteur lui-même ; car pour ce qui est de l'histoire, si vous avez lu Alice et vu le Magicien d'Oz (ou encore, tiens, Coraline, ayons le courage de nos idées et plaçons-la au côté des classiques), vous ne trouverez là rien de bien révolutionnaire – même si, il faut être juste, l'univers est bien ficelé et le style agréable à lire. A mi-chemin entre délire onirique et roman d'aventure, Abarat (je n'ai lu que le premier tome, un deuxième est sorti qui attend son tour, et un troisième serait attendu), qui recèle quelques bonnes trouvailles, pourra vous faire passer un agréable moment, et voilà.

Zolg


Doomsday de Neil Marshall

doomsday_ver6Un horrible virus s’attaque à l’écosse, plus ravageur que tout ce que l’on peut connaître. La seule solution trouvée par les autorités réside dans une quarantaine forcée derrière un nouveau mur d’Adrien. Une vingtaine d’année après, malgré toutes les précautions, le virus réapparaît en plein Londres… Pour éviter la mort de l’Angleterre et pour des raisons politiques, une équipe est envoyée derrière le Mur afin de trouver des survivants à la précédente épidémie et de ramener un vaccin…

L’histoire commence très bien. Elle est prometteuse. On dirait qu’on va enfin voir le retour d’un vrai post-apocalyptique du XXIème siècle. Puis les héros traversent le mur et là c’est le drame… En plus de changer de civilisation en découvrant ce milieu hostile, le film nous fait traverser le temps du genre. On découvre un film des années 80 et encore, c’est assez méchant pour cette époque… Le film est un fouillis de poncifs et de déjà vus. On frôle souvent le parfait ridicule. La réalisation est lourdingue (ce qui est dommage pour le réalisateur de The Descent qui était très bien…). Bref, on se dit bien vite qu’il n’y a pas grand chose à sauver… Même la BO (vraiment un comble !!!) est une copie de 28 jours plus tard !

Vraiment inadmissible ! Ca aurait pu être un très bon film, mais Hollywood en a fait un blockbuster décérébré presque digne d’un Beowulf avec Lambert…

StepH

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Commentaires
S
J'ai commencé récemment la suite d'Abbarat "Jours de lumière, nuits de guerre", ça s'appelle. <br /> Autant dire que je me suis arrêté après soixante-dix pages : c'est prévisible, répétitif, et assez pauvre, styllistiquement autant que du point de vue de l'univers. Et pour ce qui est des personnages, qui auraient pu être un point fort de l'oeuvre t sauver le tout, trop de baroque tue le baroque, et pas assez de psychologie... tue le psychologie. <br /> <br /> Un tome eût suffi. <br /> <br /> Super Zolg.
P
Et non je ne suis pas encore totalement disparu et je me permet même un petit commentaire...<br /> <br /> Dans la catégorie post-apo, j'avais bienaimé "le règne du feu" qui sort certes du traditionnel post-apo nucléaire, mais que m'avais semblé bien fait...<br /> <br /> Pacman.
M
Je crois qu'on ne parle pas du même Beowulf! Celui dont parle StepH, c'est la version techno futuriste à deux francs (et oui, à l'époque) sortie à la fin des années 90. A ne pas confondre avec le film d'animation 3D sorti en 2007, excellent au demeurant (c'est Neil Gaiman qui l'a coscénarisé...).<br /> Pour Doomsday, une fois encore, je te rejoins StepH: le film post-apocalyptique qui réussira à faire oublier les Mad Max n'est pas encore de ce monde. Un espoir peut-être avec Terminator Salvation?
S
Quoi ? C'est Christophe Lambert qui joue Beowulf ????
S
Ah, je suis content que tu m'approuves, à propos de Coraline. J'avais peur d'être ridicule (si-si, ça m'arrive !). <br /> Sinon, sur l'adaptation d'Abarat par Disney, je saurais pas trop quoi te dire ; je suis plus trop (du verbe "suivre") ce qu'ils font, ces dernières années, je sais juste (du verbe "savoir"...) qu'ils ont réussi à gérer l'après-Bambi et sont plus ou moins passés à autre chose... Ah, mais si : j'ai bien aimé le coup des pirates, avec Johnny Depp (les deux premiers, en tout cas ; le troisième, mieux vaut ne pas en parler), je crois que c'était de Disney, non ? <br /> Après, faut dire qu'Abarat est pas franchement gore non plus, par rapport à ce que fait Clive Barker d'habitude (même si j'ai rien lu d'autre de lui, je crois que c'est plutôt son filon ?). C'est même le côté très "histoire pour enfants" qui serait à reprocher à ce bouquin - car, comme le sous-entend fort justement Eva du côté de "l'étrange vie de Nobody Owens", souvent les meilleures oeuvres de la littérature de jeunesse ne sont pas exclusivement destinées à des enfants, voire parfois pas du tout. <br /> Prenez Oui-Oui, par exemple. <br /> <br /> Super Zolg.
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