Nous sommes en 2044, les temps n’ont pas trop changé à ceci près que certaines personnes ont développé des pouvoirs télékinésiques…. mais tellement insignifiants qu’ils servent essentiellement à épater la galerie. En revanche, 30 ans plus tard, la machine à remonter le temps aura été inventée et sera utilisée par la mafia pour se débarrasser des corps, trop difficiles à faire disparaître dans le futur. Les personnes à exécuter sont donc expédiées dans le passé où les attendent des tueurs à gages, appelés « loopers », qui n’ont qu’à appuyer sur la gâchette et à récupérer leur paiement solidement attaché dans le dos de leur victime.

Il arrive cependant que leur victime ne soit autre qu’eux même. On appelle cela « boucler la boucle » et le looper reçoit alors un substantiel paiement qui doit lui permettre de profiter tranquillement des 30 ans qui lui reste à vivre.

Joe est un looper. Son heure est venue, il va devoir boucler sa boucle. Cela lui pose peu de problème de conscience, il accepte aisément la règle du jeu. Le Joe du futur, par contre, n’est pas de cet avis et parvient à s’échapper. Le jeune Joe va devoir rattraper la boulette et boucler sa boucle tout en étant pourchassé par les autres loopers.

J’ai a-do-ré ce film !

Pour plein d’excellentes raisons et surtout parce que…..

Parce que la notion de voyage dans le temps y est accessible, bien décortiquée, pas trop alambiquée, et ne perd pas son spectateur en route. S’il y a des éventuelles incohérences, je ne les ai pas décelées ou elles ne m’ont pas gênées, comme trop souvent dans ce type de films.

Parce que Joseph Gordon-Levitt joue un jeune Bruce Willis bluffant. Il est certes aidé par quelques retouches numériques, notamment les yeux, mais il réussit brillamment à adopter les attitudes et le jeu d’acteur de son aîné. Ca en est presque déroutant parfois…

Parce que Bruce Willis y fait du Bruce Willis et que quoiqu’on en dise, c’est dans ce registre là qu’on l’aime le mieux (s’il est porté par un bon scénario, ce qui est le cas ici) !

Parce que l’action y est bien menée, avec des alternances de moments bien bourrins et d’autres plus sensibles, sans tomber dans l’écueil du gnangnan.

Parce que parmi les thèmes clés on trouve la vengeance, l’amour, la naissance du mal, ou la possibilité d’influer sur les événements futurs, soit une bonne base pour un très bon cocktail.

Vous avez raté le film au ciné ? Jetez vous sur le DVD !

Vous l’avez déjà vu au ciné ? Bon, bah…..Jetez vous sur le DVD !

Sof

JOHNSON Rian : Looper.

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