WHEDON, Joss : Firefly.
Loin dans le futur, la Terre a terminé sa mondialisation. Les cultures américaines et chinoises dominent. Faute de place, de ressources, les hommes entament la conquête de l’espace. Après avoir terraformé plusieurs planètes, les colonies finissent par s’entredéchirer entre partisans de l’Unification et indépendantistes.
L’histoire commence quelques années après la guerre d’Unification (remportée par l’alliance). Malcolm Reynolds est le capitaine du Serenity. Ex indépendantiste ayant perdu toutes ses illusions, il vit dans un rafiot en compagnie de son équipage et écume l’espace à la recherche de boulots plus ou moins légaux. Son but : rester libre, continuer de voler. Cette vie n’est pas toujours facile mais se complique lorsqu’il embarque un jeune médecin et sa folle de sœur sans savoir qu’ils sont activement recherchés par l’Alliance…
Série à la fois space opera et western, Firefly ne cesse d’étonner. Centrée sur les personnages et leurs relations, elle explore chaque facette du groupe et de leurs interactions. En ce sens, elle me semble vraiment très intelligente et fine. Mais elle est aussi très drôle et les effets spéciaux sont bons. Elle traite enfin de la liberté et de son prix…
En deux mots : petit bijou. Même les étranges personnes qui détestent Buffy et Angel (série du même auteur) devraient adorer ! Malheureusement, malgré un très gros investissement du public, la série s’arrête après 14 épisodes. Heureusement, un Film clôt la série de manière à peu près satisfaisante (on aurait préféré qu’elle continue !). Regardez, procurez le vous de la manière qu’il vous plaira mais comme disent les fans : don’t stop the signal !
StepH